Ils convoitent des champs, et ils s'en emparent, Des maisons, et ils les enlèvent; Ils portent leur violence sur l'homme et sur sa maison, Sur l'homme et sur son héritage.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Voici, je médite contre cette race un malheur; Vous n'en préserverez pas vos cous, Et vous ne marcherez pas la tête levée, Car ces temps seront mauvais.
En ce jour-là, on fera de vous un sujet de sarcasme, On poussera des cris lamentables, On dira: Nous sommes entièrement dévastés! Il donne à d'autres la part de mon peuple! Eh quoi! il me l'enlève! Il distribue nos champs à l'ennemi!...
Oses-tu parler ainsi, maison de Jacob? L'Eternel est-il prompt à s'irriter? Est-ce là sa manière d'agir? Mes paroles ne sont-elles pas favorables A celui qui marche avec droiture?
Depuis longtemps on traite mon peuple en ennemi; Vous enlevez le manteau de dessus les vêtements De ceux qui passent avec sécurité En revenant de la guerre.
Si un homme court après le vent et débite des mensonges: Je vais te prophétiser sur le vin, sur les boissons fortes! Ce sera pour ce peuple un prophète.
Je te rassemblerai tout entier, ô Jacob! Je rassemblerai les restes d'Israël, Je les réunirai comme les brebis d'une bergerie, Comme le troupeau dans son pâturage; Il y aura un grand bruit d'hommes.
Celui qui fera la brèche montera devant eux; Ils feront la brèche, franchiront la porte et en sortiront; Leur roi marchera devant eux, Et l'Eternel sera à leur tête.